Élections TPE 2024 : tout ce que vous devez savoir pour défendre vos droits au travail. Découvrez à travers cette profession de foi les enjeux de la campagne et pourquoi il est important de voter pour une représentation forte au sein de votre entreprise et vous assurer que votre voix sera entendue.
Changer la vie au travail pour redonner du sens à nos métiers
Pour une meilleure qualité de vie au travail
Les conditions de travail sont difficiles dans la restauration rapide et le tourisme :
- horaires à coupures ou à rallonge,
- hiérarchie exigeante,
- salaires peu attractifs,
- périodes d’affluence en soirée comme en week-end,
- caractère physique du travail.
Notre secteur manque d’attractivité, ce qui se traduit par une pénurie de main-d’oeuvre et des difficultés de recrutement, mais aussi des changements de vie professionnelle et une désertion qui touche même les passioné·es de leurs métiers.
Un temps pour travailler et un temps pour vivre dignement de son travail
Nous voulons un meilleur équilibre entre notre vie professionnelle et notre vie privée, en particulier parce que la pénibilité de nos métiers nécessite un temps de repos et de récupération plus important.
La CGT revendique une semaine de travail 32 heures sur quatre jours, sans perte de salaire pour que le travail ne dégrade pas notre vie sociale en dehors.
Loin de mettre en péril la filière tourisme, cette avancée permettrait au contraire de rendre nos métiers plus attractifs, d’améliorer la qualité de service rendu et d’endiguer la pénurie de main-d’oeuvre. La semaine de quatre jours aurait également un impact positif sur l’environnement en réduisant le nombre de trajets domicile-travail.
Un droit du travail à faire respecter
Il faut en finir avec les coupures obligatoires et les horaires à rallonge non rémunérés. Près d’un·e salarié·e sur deux estime travailler gratuitement six à dix heures par semaine !
C’est anormal de devoir engager des poursuites alors que tout travail mérite salaire.
Une retraite à 60 ans à taux plein
Qui pense pouvoir travailler à plus 60 ans derrière la chaleur d’un fourneau, debout derrière un desk, en marchant toute la journée un plateau à la main, dans le bruit du lave-vaisselle et du cliquetis des assiettes et des verres, en soulevant des matelas ou l’aspirateur à la main ?
Les salarié·es arrivent usé·es en
fin de carrière et déclarent forfait
avant d’atteindre les 60 ans. La
CGT s’est fortement battue et se
bat encore pour la retraite à 60 ans à taux plein. Cette mesure est
d’autant plus nécessaire pour nos
métiers pénibles.
Droit à la formation pour toutes et tous
Le droit à se former, à perfectionner ses pratiques
professionnelles, à changer de
métier est trop peu utilisé dans
les TPE, alors que nombre d’entre
nous souhaitent changer de poste, s’améliorer ou choisir une
autre vie professionnelle.
La formation professionnelle
ne peut pas être réservée aux
grandes entreprises et la CGT
pèse de tout son poids dans les
organismes paritaires pour que
les salarié·es de l’hôtellerie et du
tourisme aient les mêmes droits
que les autres.
Respect des saisonnier·es et des extras
Face au stress, à la précarité,
aux aléas et aux abus des
employeur·ses, la CGT revendique :
– la prise en charge intégrale
par l’employeur·se des frais de
transport pour se rendre sur le site saisonnier ;
– la mention détaillée des modalités de logement dans le courrier d’embauche ;
– que les salarié·es non couvert·es par un contrat à durée
indéterminée aient les mêmes
droits et protections que les autres, à l’inverse de ce qui s’est passé pendant la crise sanitaire.